Togo : Un pays pionnier dans l’innovation agricole pour révolutionner le secteur
Au Togo, une nouvelle ère s’ouvre dans le domaine agricole, marquée par l’intégration de la technologie et de l’innovation pour stimuler la productivité et garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Le pays a récemment inauguré son tout premier parc dédié aux technologies et à l’innovation agricoles, situé à Davié, à plus de 30 km au nord de la capitale Lomé. Ce projet ambitieux vise à transformer le paysage agricole togolais en favorisant la recherche, le développement et la mise en œuvre de pratiques agricoles innovantes.
Le parc offre un espace propice à l’expérimentation de nouvelles variétés de cultures. Ces expérimentations, une fois validées, seront ensuite introduites dans le monde paysan afin d’améliorer la diversité des cultures et d’optimiser les rendements agricoles. Ce processus permettra également aux agriculteurs d’adopter des pratiques plus durables et adaptées aux conditions locales, contribuant ainsi à la résilience du secteur agricole face aux défis environnementaux.
Situé stratégiquement à Davié, le parc offre un terrain d’essai idéal pour les innovations agricoles en raison de ses conditions environnementales variées. Les experts, chercheurs et agriculteurs auront ainsi la possibilité de collaborer étroitement pour développer des solutions adaptées aux besoins spécifiques du Togo. Ce hub d’innovation stimulera la créativité et encouragera l’adoption de pratiques agricoles modernes et efficientes.
Ce projet s’inscrit dans la vision plus large du Président Faure Gnassingbé, de moderniser son secteur agricole et de promouvoir la souveraineté alimentaire. En investissant dans la technologie et l’innovation, le gouvernement togolais démontre son engagement envers le développement durable et l’amélioration des conditions de vie des communautés agricoles. Ce parc d’innovation agricole positionne le Togo en tant que leader dans l’adoption de solutions novatrices pour répondre aux défis actuels et futurs de l’agriculture.
Louise KOMLAN
