AES : 2,4 milliards de dollars pour la sécurité et la souveraineté en 2024

En 2024, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont consacré ensemble un budget colossal de 2,4 milliards de dollars à leurs forces armées. Un chiffre révélateur d’un tournant stratégique majeur pour l’Alliance des États du Sahel (AES), désormais unie autour d’un mot d’ordre clair qui est de reprendre le contrôle total de leurs territoires et de leur destin.
Ce choix budgétaire audacieux n’est pas anodin. Il traduit une volonté assumée des autorités de rompre avec une dépendance militaire étrangère inefficace et souvent intéressée. Ces trois pays, durement éprouvés par des années de terrorisme entretenu par des complicités internes et des agendas impérialistes, ont décidé de s’organiser eux-mêmes, avec leurs propres moyens et leur propre vision.
Les armées nationales, renforcées par les VDP et des forces locales aguerries, montent en puissance.
L’investissement massif dans la défense est aussi une réponse directe à ceux qui parient encore sur l’effondrement de l’AES. Ce sont désormais des États debout, fiers et résolus, qui refusent l’humiliation de l’insécurité organisée. L’argent du peuple sert à protéger le peuple, non à enrichir des intermédiaires.
Ce budget militaire est un acte politique fort qui reflète un choix : celui de la souveraineté, de la dignité, et du refus de toute tutelle. La paix au Sahel se gagnera par les fils du Sahel.